Plus intelligente que la moyenne ? Sûrement pas ! Si ?

Last Updated on 5 novembre 2022 by LaCat

Suis-je plus intelligente que la moyenne ? Le degré d’intelligence est-il lié au degré de sensibilité ? Quid de l’empathie ?

Les tests disens que oui mais j’ai du mal à l’admettre. Je le sais dans ma tête mais j’ai du mal à l’accepter à le vivre ouvertement.

Voici le résultat de mes cogitations sur ces questions.

Intelligence et hypersensibilité sont liées

Mon filtre à perceptions est troué…, mes perceptions sont exacerbées

Mon PC interne ? Une bête de course… dont la batterie s’épuise anormalement vite

Lien avec le fait d’être empathe

Tests de QI : hp ? Alors, je suis HP ? Oui, mais non.

Meuh non, je ne suis pas hp. Je suis fainéante ; mon entourage est comme moi ; il y a beaucoup plus intelligent que moi, je suis juste un peu au-dessus de la moyenne ; mes deux parents, eux, l’étaient / le sont sûrement beaucoup plus que moi

Si ? C’est possible ?

Un PC sans mode d’emploi, c’est l’impression que j’ai de mes capacités

Aujourd’hui

Le lien entre l’intelligence et l’hypersensibilité

Ce sujet s’est rapidement imposé parce que je suis convaincue qu’hypersensibilité et intelligence sont intimement liées. Les (très) hypersensibles sont (très) intelligents. Non, non, ne vous récriez pas. Ne pensez pas non plus que je me crois plus intelligente que les autres ou que je me pense supérieure. Bien au contraire.

Pourquoi sont-elles liées ?

Pourquoi est-ce que je pense que les deux vont de pair ? Parce qu’une composante de l’hypersensibilité est souvent l’hyperesthésie. C’est le fait d’avoir une acuité des sens plus prononcée que la moyenne : vue, ouïe, goût, toucher, odorat. Il peut s’agir d’un seul sens ou de tous les sens.

Mon filtre à perceptions n’est pas très efficace
filtre grossier
Mon filtre à perceptions laisse trop passer

Je suis sensible au bruit, à la lumière, aux odeurs, aux textures que je touche, au goût des aliments. Pourquoi ? Parce que je possède un filtre moins puissant / efficace que celui des gens moins ou non sensibles. Du coup, je capte beaucoup plus de choses qu’une personne « normale ».

Mes perceptions exacerbées

Si j’assiste à un concert, je suis constamment consciente de tout ce qui se déroule autour de moi. Ou sur la scène.

Je vais voir le membre de l’orchestre qui fait tomber sa feuille. Celui qui manque de tomber en bas de sa chaise quand il se penche. La personne qui regarde son téléphone trois rangées devant moi. Celle s’agite dans son fauteuil plus loin dans ma rangée. Mais aussi la porte qui se referme parce quelqu’un vient de sortir. Celui qui se mouche derrière moi. Le couple à ma gauche qui se rapproche et s’éloigne constamment pour se parler à l’oreille (je perçois les mouvements du coin de l’œil et leurs mumures qui sont plus que des murmures pour moi).

Afin de pouvoir analyser toutes ces informations qui lui arrivent, mon cerveau doit être particulièrement efficace. Plus que le cerveau de quelqu’un à la sensibilité normale. Suis-je pour autant plus intelligente que la moyenne ?

Mon ordinateur interne est une bête de course
Mon cerveau est comme un pc
Mon cerveau est un super pc

Afin de pouvoir traiter un plus grand nombre d’informations durant le même temps qu’un ordinateur de base, il doit être plus puissant, travailler plus rapidement et avoir une plus grande mémoire (pour stocker le résultat de l’analyse de l’information).

Plus on est hypersensible, plus on est capable de traiter un grand nombre d’informations en même temps. La conséquence ? Notre capacité de stockage doit être plus importante et le processeur plus puissant.

… qui se fatigue

Le processeur se fatigue inutilement parce que si mes sens captent quelque chose, mon cerveau analyse l’info. Même si elle n’a rien à voir avec la tâche principale, dans ce cas-ci assister au concert.

Cela remplit aussi le disque dur qui stocke ces informations, même si ce n’est que dans des fichiers temporaires. Il y reste moins de place pour y garder les éléments concernant le concert. Il peut m’arriver de « louper » 30 secondes d’une chanson parce que mon attention a été focalisée sur un son perturbateur, souvent plus proche de moi.

Hypersensible, donc empathe ?

L’accumulation d’informations – que je pourrais qualifier de parasites – est ce qui me permet cette hyper-empathie (dont parfois je me passerais bien). Mon cerveau capte et enregistre, classe, analyse une quantité d’informations dont je n’ai absolument pas conscience mais qui me permettent de comprendre / vivre ce que la personne ressent.  

Je pense donc qu’il est impossible d’être empathe (ce qui, pour moi, correspond à une hyper-empathie) sans être hypersensible, même de manière inconsciente. On ne peut vivre les choses en même temps que l’autre que si l’on est hyper connecté à ce qui se passe à l’extérieur de soi.

Test de QI – je suis HP

HP? Haut QI?
QI élévé ? Haut potentiel ? HP ?

Suis-je plus intelligente que la moyenne ?

Lors de tests de QI, j’ai eu des résultats qui m’ont classée dans la catégorie Haut Potentiel (HP). Certains disent aussi zèbres ou surdoués. Donc, oui.

Mais je ne me reconnais pas du tout dans le terme « haut potentiel » ou « surdoué ». Je dois cependant admettre que quand je cherche des informations sur la douance, je me retrouve grandement dans une majorité des caractéristiques évoquées. Si le sujet vous intéresse, j’ai mis des liens sur la page Références.

Le cul entre deux chaises : oui, mais non…

Et je me retrouve le cul entre deux chaises. Suis-je plus intelligente que la moyenne ?

Je me reconnais dans une description, je comprends pourquoi j’ai les amis que j’ai (comme par hasard, quand je commence à en parler autour de moi je constate que tous ceux qui savent de quoi je parle se posent des questions ou ont été testés HP). Et je constate que de nombreuses personnes dans ma famille le sont également. Pourtant, en même temps, je ne me reconnais pas sous cette étiquette de plus douée que les autres, plus intelligente.

Non, je ne suis pas intelligente, mais je suis fainéante

A priori l’intelligence et la fainéantise n’ont rien à voir.

A l’école, il ne me fallait pas travailler beaucoup / longtemps pour faire mes devoirs ou apprendre mes leçons. Mais parce que mes parents laissaient sous-entendre qu’il faut travailler un certain temps pour connaître les choses complètement, j’avais toujours l’impression d’en faire trop peu. En comparaison avec le temps de travail de mes copines de classe, j’étais une grosse fainéante. J’étais donc plus focalisée sur (l’illusion de) ma paresse que sur mes bons / meilleurs résultats. Et je ne me posais pas vraiment de questions sur pourquoi j’avais plus facile, pourquoi je travaillais plus vite.

Je me sentais coupable…

de travailler si peu et de réussir si facilement. Et donc je me disais qu’il y avait quelque chose qui clochait en moi. Mais je n’en ai jamais déduit que j’étais plus intelligente ou plus rapide. Au contraire, d’une certaine manière j’enviais mes copines de classe qui travaillaient 2 ou 3h quand j’en travaillais « péniblement » une ! Je pense que j’avais l’impression que mes résultats auraient été plus justifiés si j’avais travaillé plus dur pour les avoir.

Comment aurais-je pu rester une heure de plus à travailler pour avoir 8,5 ou 9 sur 10 au lieu de 8 ? Mon cerveau n’en voyait pas l’intérêt. Réellement. Je pouvais rester 30 minutes de plus devant mes feuilles, rien d’autre ne rentrait dans mon cerveau que ce qui s’y trouvait déjà après ma première étude.

A cause de mon besoin d’appartenance

Si les commentaires de mes profs étaient la plupart du temps encourageants, j’ai au contraire toujours ressenti un jugement de la part de mon père. J’avais le sentiment que je n’en faisais jamais assez, que ce n’était pas assez bien. Je ne me sentais pas fière de mes facilités, mais j’étais au contraire gênée vis-à-vis de mes copines et je m’inventais des durées de travail largement supérieures à la réalité.

Je comprends aujourd’hui que je me sentais inconsciemment plus proche du niveau de pensée des adultes que de celui de mes copines d’école. Et je faisais ce que je pouvais pour ressembler à ceux de mon âge afin de pouvoir intégrer l’un ou l’autre groupe. Comme de mentir sur mon temps de travail ou ma difficulté avec les devoirs. Ce dont mes camarades de classe n’étaient pas dupes puisque je ne cachais pas ma vitesse de réponse lors des tests écrits (j’avais fini largement avant les autres) ou le nombre de fois où je connaissais les réponses aux questions du prof. Je passais mon temps à naviguer entre le besoin de satisfaire aux exigences de mes parents et mon besoin d’être comme mes copines. J’ai le sentiment d’avoir échoué dans les deux.

Non, je ne suis pas plus intelligente, mon entourage est comme moi

J’adore

  • les jeux de logique (logimage, logipix, enquêtes logiques, etc),
  • les jeux « mathématiques » (sudoku, binero et autres),
  • les puzzles (y compris les puzzles 3D),
  • les jeux style Dr Kawashima (« développement » du cerveau),
  • les mots croisés / fléchés et autres, les énigmes.

Suis-je plus intelligente que la moyenne ? Non, parce que pour moi tout cela n’a rien de spécial. Mon ex-mari, mes enfants, mes parents, mon ex- belle-mère aiment le même genre de jeux. Ma mère faisait tous les jours les mots croisés du journal « Le Soir », réputés pour être particulièrement difficiles. C’est donc quelque chose de tout à fait banal pour moi puisque j’ai toujours été entourée de personnes ayant les mêmes intérêts et souvent meilleures que moi dans la résolution de ces problèmes.

Eux, il sont vraiment intelligents, pas moi
De vrais génies
Einstein, Picasso, Mozart, Dali, Beethoven, Planck

Une partie de moi savait que j’étais plus « intelligente » que certaines de mes copines de classe par exemple. Mais une autre partie, beaucoup plus vocale, se comparait toujours à d’autres, nettement meilleurs dans certains sujets, pour me faire comprendre / croire qu’en fait j’étais complètement nulle.

Si j’aimais les jeux de logique, mon ex-mari ou mes enfants étaient meilleurs. J’étais bonne en math, mon ex-mari était intuitif en math et nettement meilleur, mon père frôlait le génie. Le vocabulaire de ma mère était nettement plus impressionnant que le mien.

Et que dire des vrais génies, tels Albert Einstein, Pablo Picasso, Amadeus Mozart, Salvador Dali, Ludwig von Beethoven ou encore Max Planck ?

Peu importe en quoi j’aurais pu me trouver douée, il y avait toujours dans mon entourage une ou plusieurs personnes nettement meilleures que moi. Et je me retrouvais incapable d’être consciente de ma valeur.

Je n’ai pris conscience que ces dernières années du fait que je me comparais à une personne à la fois, pour une chose en particulier : à mon père ou mon ex-mari pour les maths, à ma mère pour le vocabulaire. Si je parle 3 langues et que j’en comprends / baragouine deux ou trois autres, je vais me comparer à un collègue qui parle couramment 6 langues et dire, mais non, ce que je fais n’est pas si impressionnant. Je me compare à un petit nombre de personnes qui parlent 6 ou 7 langues et j’en oublie les millions de gens qui n’en parlent qu’une.

Non parce que j’avais deux parents HP

Cela n’a pas aidé d’avoir deux parents (d’après mes lectures sur le sujet) très intelligents et « pluridisciplinaires ».

Mon père

Mon père était expert-comptable, excellent avec les chiffres. Il avait également une super mémoire : il lisait un texte une fois et connaissait son contenu (y compris les chiffres exacts).

Il avait aussi une grande capacité d’apprentissage en autodidacte. C’est comme ça qu’il a appris la peinture à l’huile, en lisant des livres. Les murs de la maison sont couverts de ses tableaux.

Ma mère

Ma mère dessinait très bien aussi (même si ce n’était pas un hobby). Ell était également excellente pour les mots croisés et avait un vocabulaire très étendu. Elle a, encore aujourd’hui, une culture générale très étendue. Ayant fait deux ans de cours de coupe et couture en cours de soir, elle était capable de coudre à peu près n’importe quoi. Elle avait même fait ses propres vêtements à une époque.

Et moi ?

Avoir ces deux exemples de personnes que je considérais comme très intelligentes m’a écrasée durant des années. Comparée à eux j’étais nulle en tout.

Ma facilité avec les chiffres n’était vraiment rien, mon père lui était vraiment super. Mes dessins ressemblaient à ceux d’un enfant de 5 ans, comparés à ses tableaux.

Quand on parlait musique classique, ma mère reconnaissant des morceaux dont je ne retenais jamais le titre ni le compositeur. Le nombre de livres qu’elle avait lus était impressionnant. De nombreux noms d’arbres, de fleurs ou d’oiseaux lui venaient naturellement.

Je n’avais même pas envie d’apprendre quoi que ce soit en couture, persuadée que je n’arriverais jamais à la cheville de ce que ma mère était capable de faire. Les noms des variétés d’arbres ou de fleurs restaient des mystères pour moi, je n’arrivais pas à les mémoriser.

Je lis un livre, je ne comprends rien. Mon père lit des extraits et il m’explique tout

Adolescente, je lisais un livre en entier et n’arrivais pas à comprendre le sens de l’histoire. Mon père prenait le livre, lisait la fin (genre les deux dernières pages) puis feuilletait le livre de la fin vers le début en lisant quelques passages ici et là et il était ensuite capable de me fournir une analyse détaillée (et exacte) de l’histoire. Désespérant.

Comment aurai-je jamais pu me sentir intelligente (ne parlons même pas d’une intelligence supérieure à la moyenne) avec un tel exemple ? Impossible.

Oui, je fonctionne différemment

Ce que j’ai compris et admis, c’est que mon cerveau ne fonctionne pas comme celui de la majorité de la population. Ni mieux, ni moins bien mais très clairement de manière différente.

OK, c’est peut-être vrai parce que…

Il m’arrive de parler avec quelqu’un d’extérieur à mon cercle habituel et de me rendre compte qu’il y a des gens qui n’apprécient aucun des types de jeux que j’apprécie parce que cela leur semble beaucoup trop compliqué. Alors que, pour moi, une partie du plaisir est le challenge intellectuel.

Quand je vois le comportement irréfléchi de nombreuses personnes plus éloignées de mon cercle proche, je me rends compte que je réfléchis plus / différemment.

Quand j’ai compris que je me comparais toujours à un petit nombre de personnes (que je trouvais) plus intelligentes que moi plutôt qu’au grand nombre moins intelligentes / moins douées dans certains domaines – ou en général. Parce que je n’aimais pas être différente, me sentir différente, être vue comme différente. Je voulais me fondre dans la masse, ne pas être remarquée. Etre comme tout le monde. Je voulais arrêter de me sentir comme une extra-terrestre.

Suis-je plus intelligente que la moyenne ? Au fil des années, j’ai également côtoyé un nombre de personnes que je trouvais particulièrement intelligentes et qui semblaient considérer que mon intelligence était au moins égale à la leur, voire supérieure. Donc oui.

Oui, ok, j’ai compris, je suis une zébresse

Suis-je plus intelligente que la moyenne ? Oui, voilà, je le dis. Enfin, je l’écris. J’ai fini par admettre que mon intelligence est supérieure à la normale / la moyenne. Ce qui ne veut pas dire que je me sens intelligente / plus intelligente / meilleure pour autant.

Et pourtant, en écrivant ce titre qui dit « j’ai compris », j’ai encore buté sur ce que j’allais écrire après « je suis ». HP ? haut potentiel ? surdouée ? Je n’aime aucun de ces termes qui me semblent refléter une supériorité que je ne ressens pas. Mais zébresse, ça oui, je me vois bien. [j’ai passé 5 min à chercher sur internet si on dit zébresse ou zébrelle, les deux se disent mais zébresse est plus fréquent que zébrelle. Quoi que zèbre-elle, ça sonne pas mal je trouve.]

Qui se ressemblent s’assemblent

Aujourd’hui, je sais que les personnes similaires s’attirent et que les personnes avec qui je m’entends vraiment bien sont plus sensibles que la moyenne (pas nécessairement autant que moi ni dans autant de domaines) et ont un cerveau qui fonctionne différemment de la majorité des gens.

Très intelligent ne veut pas dire nécessairement hypersensible

Pour moi le lien il existe clairement un lien entre l’hypersensibilité et l’intelligence. Mais l’inverse n’est pas nécessairement vrai. Il existe des gens extrêmement intelligents mais pas hypersensibles pour autant.

Les personnes très intelligentes et non hypersensibles fonctionnent de manière plus efficace parce que leur disque dur n’est pas envahi d’un grand nombre de fichiers temporaires et le processeur ne turbine pas à analyser des données secondaires et/ou inutiles.

Je ne sais pas vraiment comment fonctionne mon PC

Même si je suis plus intelligente que d’autres, je ne comprends malheureusement pas toujours le mode de fonctionnement de mon ordinateur plus sophistiqué. Et je ne suis pas toujours capable de l’utiliser au meilleur de ses possibilités ni de gérer convenablement le stockage des informations (il m’est souvent impossible de choisir non seulement ce que je vais stocker, par exemple mais aussi pour combien de temps).

Souvenirs souvenirs

Certaines personnes se souviennent du moindre détail du film vu il y a 3 ans ou d’un livre lu il y a 5 ans. Sans effort, sans volonté de s’en rappeler.

Je me souviens d’une grande quantité de choses dont je n’ai parfois aucun souvenir de les avoir « étudiées » ou d’avoir fait le moindre effort pour les retenir . Paroles de chansons d’il y a 20 ou 30 ans, vêtement porté lors d’un événement, les noms des amies de classe quand j’avais 12 ans, le poème étudié quand j’avais 16 ans, il m’en revient des bribes ou le tout alors même que j’avais oublié que je savais ce que je savais. Je peux fredonner une chanson et m’étonner de connaître les paroles alors que je n’ai jamais été fan de ce chanteur et que je ne l’écoutais pas nécessairement.

Merde. Je ne sais plus pourquoi je suis venue dans cette pièce

Il m’arrive souvent de retourner dans la pièce que je viens de quitter parce que je suis incapable de me souvenir ce que j’étais venue chercher… Et il m’arrive de devoir y retourner une deuxième fois parce que le même phénomène se reproduit !

Comment puis-je être capable de me souvenir de choses qui datent d’il y a 10 ou même 30 ans (et plus) mais pas de quelque chose à quoi je pensais il y a quelques minutes ????

C’est extrêmement frustrant de savoir que, pourtant, lors d’un test de QI, on m’a dit que j’avais quasi le maximum au test de mémoire. Ah bon, vous êtes sûr ? Parce que, franchement, dans la vie courante je n’en vois strictement rien, de votre soi-disant super mémoire.

Je suis comme je suis, et c’est ok

Zébresse - et maintenant, on va où ?
Et maintenant, on va où ?

J’apprends tous les jours à accepter que c’est ok d’être comme je suis, avec mon hypersensibilité, mon hyper-empathie, mon introversion et mon intelligence qui gère tout ça ainsi que plein d’autres choses.

Aujourd’hui je dois voir que mon intelligence est au service de mon hypersensibilité, que c’est elle qui me permet d’avoir une telle empathie. Et que c’est ok qu’elle serve à cela. C’est bien si je ne dispose pas d’une intelligence purement intellectuelle.

C’est ce qui fait que je suis qui je suis.

J’apprends à oser dire que je suis HP de manière « publique » plutôt que juste dans le cercle de mes proches.

Lisez-en plus sur les thèmes suivants (ouverture dans un nouvel ongle) : hypersensible, empathe

0

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Résoudre : *
10 × 23 =